Site officiel - lachaussade.fr
Patrimoine

La CHAUSSADE est une petite commune rurale de 113 habitants répartis sur 719 hectares.

Cette commune était traversée par la voie romaine de Clermont-Ferrand à Limoges, d'où son nom : Calciata. Cette voie prit la place d'un chemin antique. Sur des photographies aériennes, on aperçoit au sud la trace des fossés de cette voie.

La Chaussade dépendait de la sénéchaussée de Riom avant 1531.

En 1665, une partie de la cité dépendait de la province du Franc-Alleu. Il s'agit du bourg, du quartier de La Chaussade et de La Fayolle.

Une autre partie dépendait de la Marche : Blandière, Le Meysounnioux, Le Monteil, L'Etang, Baboneix, Le Réchautier et Juchefaux.

Aucun vestige préhistorique ou antique n'a été découvert à ce jour sur cette commune faute d'un travail de recherches.

Le patrimoine architectural se compose d'une église et de trois châteaux. Le reste est composé d'un petit patrimoine de proximité : quelques croix et un patrimoine lié à l'eau (puits, fontaines, lavoirs).

Une parcelle nommée "Les Charbonniers" indique une ancienne production de charbon de bois dans cet environnement de forêts.

 

L'Eglise

L'église de la Chaussade, sous le vocable Saint-Pierre-et-Saint-Paul dont le patronage appartenait à l'évêque de Limoges, date du XIIIe siècle. Elle fut incendiée et reconstruite en 1489. Le portail qui subsiste date du XIIIe siècle. Il est en tracé brisé avec boudins, colonettes et frise chapiteau. Le clocher carré en charpente à flèche octogonale est couvert de bardeaux et s'appuie au pignon, autrefois support d'un clocher-mur. Un torchis enduit couvre la nef unique à chevet plat. Deux niches, au nord de la nef, abritent des fonts baptismaux.

un retable moderne en bois ciré accompagne un tabernacle en bois doré du XVIIIu siècle. Ce dernier est orné de quatre statuettes, dont celles des saints patrons de l'église et d'un Christ. Des statues en bois polychrome sont disposées sur le retable (Vierge à l'enfant, saint Jean-Baptiste, saint Abdon).

L'édifice abrite également un bénitier octogonal en granit et un chapiteau à crochet, du XIIIe siècle, servant de piédestal à une statue.

L'église est encastrée dans des propriétés privées, ce qui nous empêche d'en faire le tour.

Devant l'église, la croix faite par un maçon local comporte un socle composé de blocs de récupération de colonnes engagées de l'ancienne église détruite lors de l'incendie, ou peut-être d'un autel gallo-romain.

 

Les Châteaux

Il ya trois châteaux sur la commune, tous propriétés privées, qui ne se visitent pas.

Le château de Baboneix

C'est un petit château ou manoir féodal qui paraît daté du XIIIe siècle. Restauré, il est en pierres de taille avec une tour circulaire. IL semble qu'il fut démantelé au XIVe siècle par les Anglais.

Le château est composé d'un rectangle aux murs épais percés d'ouvertures étroites et de deux meurtrières. Il possède une tour sur la façade, renfermant l'escalier.

Le château a appartenu aux seigneurs des Escots, noblesse originaire d'Auvergne de 1400 vers 1650. En 1422, Nicolle des Escots, dame de Babonneix, épousa Mathias de Vauchaussade. Pierre des Escots fut seigneur de Babonneix de 1488 à 1506. Un autre Pierre des Escots, maréchal des logis de la compagnie de 40 hommes d'armes des ordonnances du roi, sous les ordres de M. de la Meilleraye (1540). François des Escots, prévôt des maréchaux de France pour la Haute et la Basse-Marche (1570), qui eut son titre commué en celui de vice-sénéchal (1578). Il épousa Geneviève de la Roche-Aymon de Saint-Maixant. Annet des Escots (1602). Hélie de la Roche-Aymon, marquis de Saint-Maixant, seigneur de Babonneix (1674). Philibert, son frère, eut de Anne de Saint-Julien, (sa femme qu'il assasina au château de Saint-Maixant, en 1640), Marie-Suzanne, mariée en 1652 à Renaud de Malleret, seigneur de Luchat. Leur petit-fils, Jean Louis de Malleret, seigneur de Babonneix, député en 1789, de la noblesse des Etats-Généraux. Il émigra en 1790 et mourut en Prusse. Ses biens furent vendus nationalement. Acheté de la Nation par un prêtre défroqué, le château et les terres de Babonneix passèrent à un notaire de Bellegarde, lequel fut exproprié en 1815, et à Jean-François-Antoine Charrière, puis à son petit-fils, Louis Charrière, manufacturier à Aubusson.

 

 

Le Châteaux du Chalard

Situé sur le hameau du Réchautier, le château du Chalard apparaît sur les registres paroissiaux en 1531, mais le site était connu depuis 1489. Comprenant une tour carré située à une cime au-dessus de la voie romaine, il servait de poste de guet.

Le nom Le Chalard indique une motte castrale avec une tour en bois. Autour du Chalard, une parcelle nommée " La Gardelle" signifie une motte féodale d'où l'on montait la garde. Une autre parcelle est nommée "La Léonarde" ou "Lionarde" nom qui a la même origine que Léon-Le-Franc, à proximité, à racine lug, divinité gauloise du soleil.

Jean-François, comte de Durat de Vauchausade, maréchal de camp, mort en 1830 possédait le château du Chalard qu'il passa à sa fille Henriette, épouse de Victorien, comte d'Arfeuille. En 1866 il appartenait à M. Lenoir, négociant à Aubusson.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Château de l'Etang

Bien que très proche de Léon-Le-Franc sur la commune de Bosroger, le château de l'Etang fait bien partie de La Chaussade. Il est visible de la route Aubusson-Chambon.

Le château est bâti sur le plan traditionnel de la Marche du XVe siècle : haut corps de logis flanqué de tours d'angle et d'une tour carrée d'escalier.

Là ont habité les seigneurs de Laueanne, connus dès 1409. La famille, divisée en trois branches, s'est établie en Auvergne, en Marche et en Bretagne. Elle a donné de nombreux officiers.

Ils ont été seigneurs de Puy-Malsignat et Sébastien de Lauzanne, gentilhomme servant de la Chambre du roi, puis écuyer de la Grande Ecurie, obtint en 1663 la permission de faire porter des livrées royales à deux de ses laquais. Son fils hérite de ses charges.

Les alliances se font avec les familles de la région : de Malleret, de la Roche-Aymon.

 

 

LE PETIT PATRIMOINE:

 Patrimoine lié à l'eau et croix

Il a été répertorié : quatre puits, trois lavoirs, sept fontaines, un abreuvoir, sept croix, qui se situent sur huigt hameaux.

Babonneix : une mare et une fontaine près du château (privées) ; cette croix en fonte avec un Christ au centre et portant à chacune de ses extrémités une tête de lion, de taureau et d'aigle, ainsi qu'un ange, symboles des quatre évangélistes, repose sur un socle de granit qui pourrait être une ancienne borne gallo-romaine.

Blandière : une croix de bois portant une petite croix en métal, sur socle de granit semi-circulaire.

La Busserette : un puits offrant un intérêt remarquable mais devenu inaccesible, la margelle est constituée de deux blocs de granit taillés ; une pêcherie-lavoir ; une fontaine et un lavoir (privés) ; une ancienne croix de bois dont il ne subsite que le socle constitué de trois blocs de granit taillés.

Le Chalard : une fontaine ; une croix de granit gravé d'environ 3m de hauteur.

La Chaussade, dans le bourg ;  un puits de granit, restauré, offrant un intérêt certain ; une croix devant l'église dont le socle est constitué de blocs de récupération ; devant le cimetière, une croix en fonte, incomplète, sur quatre blocs de granit taillés.

La croix de la fortune : une croix de bois sur socle de granit.

La Fayolle : au coeur du hameau, un puits présentant une margelle arrondie et un puits en bord de route ; dans un chemin face au hameau, une fontaine et un abreuvoir en pierre de basalte et granit offrant un intérêt remarquable ; une fontaine en bord de route.

Le Monteil ; en bord de route, une pêcherie (marte ou lavoir) ; au bout du hameau, une fontaine.

Le Rechautier ; une fontaine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Diaporama